Mon combat de boxe avec Hemingway

Et oui toujours il pleut

Mon petit appartement de la place du Souvenir.

En bas de chez moi il y avait une alimentation ouverte 7 jours sur 7. Le propriétaire passait ses journées à regarder la télé. Lorsqu'un client arrivait, son regard allait discrètement de son vieux téléviseur à l'écran de contôle de la videosurveillance.

Nouveau petit clin d'oeil aux membres de la secte 😉ou sympathisants... la religion du livre

QG de l'OBNI, rue Saint-Hélier.

Je traînais parfois autour du site désaffecté de l'ancienne brasserie Kronenbourg. L'OBNI y avait installé son quartier général. La machine Oneiros m'attirait avec son mystérieux magnétisme d'idole transnumérique.

J'habitais au 3ème étage d'un immeuble, place du Souvenir, à la lisière des quartiers sud. En ce temps là, je fréquentais la rose mystique, une petite libraire de la place Saint-Anne spécialisée dans l'ésotérisme. Un jour mon voisin vint m'emprunter un tire-bouchon. Je le fis entrer. C'est ainsi que fut lancée ma réputation et que dans la quartier, on surnomma mon appartement l'appartement 666.
































Petit clin d'oeil aux amis médiationnistes (non pas la librairie "La rose mystique" 😃) mais autre chose...A vous de trouver. 

Pattern austère

Au coeur de l'OBNI.

L'Ange-1 et l'Être rêveur affichaient le même sourire gluant de jocondes perverses.

En quittant la place du Souvenir, on pouvait traverser le boulevard extérieur puis se laisser dériver vers les quartiers sud. Je le faisais parfois. Je remontais alors la coulée verte vers l'îlot du bois. De bois il n'y en avait pas mais des immeubles aux formes étranges entre lesquels je déambulais. Je me demandais si tout cela était bien réel. Le décor était trop parfait et les habitants que je croisais au détour d'un chemin ou immobiles derrière une fenêtre jouaient trop bien leur rôle. 































Quizz spécial Rennais : dans quel quartier se trouve cet immeuble dont s'est inspiré le dessinateur Alexandre Kha ? 

L'hotel Moderne.

Le patron m'avait réservé le dernier étage pour y installer mon matériel. Au mur était accrochée la reproduction d'un tableau d'un célèbre artiste underground des années soixante-dix. L'oeuvre était intitulée Love Industry.

C'était sans doute cet amour-là que l'OBNI cherchait à capter pour le répandre sur le monde.

Raoul Da Silva avait un bon coup de fourchette. Schott l'observait parfois à la dérobée. Un jour il m'avait dit : « Vous savez, mon petit, Freud aurait très bien pu faire une théorie des pulsions en remplaçant le sexuel par l'alimentaire. »

 

Lucien Schott aimait recycler ses bons mots. Il m'avoua ainsi avoir déjà glissé cette phrase lors d'un diner avec quelques collègues psychanalystes. Ce fut à l'occasion d'une de leurs fameuses soirées choucroute. 
L'un deux, ajouta-t-il en souriant, faillit s'étouffer avec sa saucisse de Montbeliard...

A cette époque, je terminais mes études de linguistique appliquée aux coups de pute et autres vacheries. Je m'intéressais particulièrement aux vieilles réclames radiophoniques que je compilais aux ciseaux et à la colle sur un nagra récupéré à la brocante des maousses. En même temps je bossais pour une boîte spécialisée dans le lavage de cerveau par internet. C'est là que je rencontrais un certain JFC.... 

(Vous connaîtrez la suite en lisant "Les Chroniques d'Oneiros" d'Edouard k. Dive, illustrées par le très talentueux Alexandre Kha)

Édité par Atelier 15 nano éditeur  

La 4eme de couverture

Ça y est, les Chroniques sont imprimées!!! 
Voici un petit aperçu de l'esthétique du livre.

 La couverture


 

 L'intérieur